ANDREA ANCONETANI

Voisin et ami de la famille Marín, Andrea est militant de l’agriculture biologique depuis environ 12 ans. Il dédie sa vie à cette activité dans la campagne de Mula, depuis 2004, année durant laquelle il s'est installé en agriculture biologique.

“Je suis agronome de formation et je viens de la ville. Toute ma vie, j'ai ressenti une grande méfiance vis-â-vis de ce modèle de société et d'humanité, qui ne m'a jamais plu. J'ai refusé des emplois très corrects mais qui ne correspondaient pas à mes principes, et j'ai alors décidé de devenir agriculteur.” 

Ses activités principales sont la culture d’agrumes et de légumes pour la vente en circuits courts, sur une superficie totale d'environ 4,5 ha. Il produit aussi de l'huile d'olive et élève volailles et cochons pour sa consommation personnelle.

Odoo • Texte et Image

Odoo • Image et Texte

Il fait de sa ferme "La Curruca" (en Français "La fauvette") un lieu de conservation de la biodiversité en cultivant de nombreux fruits et légumes de variétés autochtones et en élevant des oies, des poules, des dindes et d’autres animaux domestiques ; et un espace d'expérimentation d'associations de cultures et de non-travail du sol. Andrea s'efforce de créer un véritable écosystème dans son jardin, en intervenant le moins possible et en travaillant davantage avec le sol qu'avec les arbres. Ce qui lui permet de lutter contre les maladies et les ravageurs.

“J'ai choisi l'agriculture biologique dès le début parce que je pense que si nous ne prenons pas soin de notre planète et de notre alimentation, nous n'allons pas survivre sur le long terme”

Andrea emploie une personne (contrat stable) pour l'aider aux travaux de sa ferme.


Les oranges, une partie des abricots et des citrons sont commercialisés via BioEspuña, soit 30% de sa production totale. Le reste, en particulier les citrons, part à l'export, parce qu'il n'arrive pas à tout vendre en local. Les légumes et l'huile d'olive sont vendus localement (marché, magasin, groupement d'achats).


Ce qu'Andrea vend en circuits courts à BioEspuña lui permet d'être mieux rémunéré et de mieux valoriser humainement ses produits et son travail. Dans le cas de la vente à BioEspuña et sur le marché local, les prix se construisent à partir des coûts de production et de travail auxquels s'ajoute le bénéfice pour vivre et continuer à faire ce qu'il fait. Pour l'exportation, c'est différent puisque les prix se basent sur les prix du marché.


"L'idéal pour moi serait de tout vendre en local comme je le faisais pendant les sept premières années. Mais les conditions de ce secteur ne me permettent pas de vivre, c'est pourquoi j'ai dû chercher ailleurs. Pour exporter, j'ai besoin d'augmenter ma surface de production, et en local, je dois me diversifier. Coexistent donc les deux options."


Andrea a donné des cours et des conférences sur les thèmes de l'alimentation saine, locale et de saison, issue d'une agriculture biologique, familiale et artisanale, des thèmes qui lui tiennent à coeur. Il attache aussi une grande importance aux savoirs et aux pratiques des agriculteurs de la génération d'avant, qu'ils glanent au fil des discussions avec eux. Enfin, il participe à l'élaboration et à l'entretien d'un micro-potager dans l'école de ses filles.

AUTRES PAYSANS

La familia Marín
Carlos Almarcha
Emilio PINA
Casa Pareja
BIOBENA
JOaquín Moya
la famille ortega

 

Équipe de l'entreprise

BIOESPUÑA C'EST:

5 definitions.


PLUS > 

Équipe de l'entreprise

D'OÙ VIENT LE NOM

DE BIOESPUÑA?

Alberto Marín explique.